1° Quand on s’intéresse à l’effet des vaccins sur le très long terme, on s’aperçoit que l’effet sur la masse et dans le temps est progressif mais pas complètement éradiquant car bien des années plus tard ces germes sont toujours présents quelque part, prêts à resurgir, d’où l’intérêt d’avoir toujours un rythme vaccinal minimum mais nécessaire (le rythme du DTP a été allongé par exemple mais la vaccination demeure…heureusement.
Pour exemple, le clostridium TETANI (germe du TETANOS) existe encore faiblement et a continué à tuer des gens jusqu’à nos jours : 369 cas en 1975 et 63 cas en 1989 et probablement une dizaine de cas entre 2010 et 2020. Ces gens étaient probablement non vaccinés ou n’avaient plus la couverture vaccinale suffisante et donc il pourrait s’agir de personnes âgées. Mon seul et dernier cas de TETANOS, je l’ai eu il y a 40 ans et a été mortel : il s’agissait d’une femme d’une soixantaine d’années vivant à la campagne. Il faut donc bien se dire que vaccinés ou pas, les VIRUS ou les GERMES ne disparaissent que de façon PROGRESSIVE. Sans jamais atteindre d’ailleurs le niveau « ZERO ». Il faudrait donc toujours se vacciner contre les germes MEURTRIERS en modifiant la fréquence des vaccinations au fil du temps. C’est le cas par exemple du DTP (diphtérie, tétanos , polio). Mis à part quelques exceptions de contre indications réelles, il ne viendrait à l’idée de très peu de gens de contester l’utilité des vaccins. Il devrait en être de même pour le COVID. 2° UN VACCIN EST IL DANGEREUX ? Les dangers sont multiples mais il faut tenir compte des caractéristiques médicales des patients : si l’on était toujours prudents, toute attitude soignante devrait faire l’objet d’une analyse individuelle mais ça c’était avant ou pas toujours. Germe tué, vivant atténué, excipient vaccinal peuvent faire l’objet d’une réaction du mode atténué à un mode violent. La méthode de BESREDKA (progressivité des doses) a permis d’éviter beaucoup d’accidents chez des allergiques ou pas d’ailleurs. Ensuite viennent de nouveaux concepts vaccinaux en particulier avec le COVID 19 introduisant la technique avec ARNm pour contrecarrer de façon appropriée l’action de la PROTEINE S du spicule sur l’enveloppe du COVID dont le but est d’empêcher la protéine S de se fixer sur les cellules de l’HOTE. Il y a eu des accidents THROMBOEMBOLIQUES au cours des premières vaccinations et probablement plus tard et il ne m’est pas permis d’incriminer un vaccin plutôt qu’un autre mais je me suis interrogé sur les causes probables de ces accidents thromboemboliques sachant que le virus lui-même pouvait en provoquer : la PROTEINE S dont on sait qu’elle existe dans notre propre corps possède des propriétés anticoagulantes et donc j’ai cherché l’existence d’éventuels travaux valides ou pas sur quelques hypothèses à propos de cette protéine S virale. Cette connaissance pouvant susciter par précaution la prescription d’examens biologiques élémentaires comme dans le cadre de la prescription de la pilule contraceptive oestroprogestative, on dosait l’antithrombine 3 et le fibrinogène : peu de femmes s’y sont opposées heureusement. Des accidents thromboemboliques ont été évités dans la grande majorité des cas. Il y a effectivement des travaux à ce sujets suggérant l’implication de la protéine S, antithrombine, anticoagulant lupique, anticardiolipine à propos des thromboses insolites et thrombopénie après vaccination anti COVID19 avec la suggestion d’une proposition de conduite à tenir. 3°) L’ARN m vaccinal est il dangereux sur le long terme ? Je me suis livré à des hypothèses liées à ma formation d’endocrinologue. L’ARNm est assimilé à une unité mobile de l’ADN : une sorte de groupe d’intervention comme le GIGN chargé de stimuler des synthèses protéiques sur une scène de danger ou de catastrophe. Je me suis laissé aller à penser qu’un ARNm serait une sorte de minihormone soumise naturellement à un feedback. Notre ARNm naturel étant confronté à un ARNm étranger. L’ARNm naturel pouvant être freiné momentanément par cet apport artificiel pour une synthèse protéique spécifique : mécanisme que l’on connait et qui souvent est transitoire ce qui expliquerait la fatigue ressentie par les patients un mois après le vaccin liée à une perturbation des synthèses protéiques dans d’autres domaines un peu à l’image d’un pays qui ne peut pas être sur tous les fronts à un moment donné. Cette fatique est aussi transitoire. 4°) Psychologie : le sentiment d’insécurité Il y a peu de temps un antivaccin me disait : toi, tu es vacciné et tu as peur, moi je ne suis pas vacciné et je n’ai pas peur. Je lui ai répondu : c’est normal car si je n’avais pas eu le sentiment de peur, je ne me serai pas vacciné. Nier le danger est plus dangereux qu’en prendre conscience et le contourner. C’est la peur des dangers de la voiture qui m’a conduit à faire des stages automobiles avec des obstacles à contourner en toutes conditions. Ce principe général devrait être universel et immuable mais il échappe parfois à la nature de l’homme. Il vaut mieux prévenir que guérir et prévenir reste une attitude bienveillante et réfléchie. Docteur MUFRAGGI JEAN MICHEL
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